Le Deuil

Le deuil… un chemin à parcourir

Le deuil désigne à la fois un état de souffrance et un processus psychique naturel de cicatrisation que nous traversons après le décès d’un être cher ou toute autre perte importante (divorce, séparation, perte de ses capacités physiques, perte de ses biens, retraite, perte de son emploi…)

Même si la mort et le deuil restent encore des sujets tabous, notre société en parle de plus en plus facilement aujourd’hui. Le vécu de solitude et d’isolement en tant que personne endeuillée montre pourtant qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.

Le deuil ne peut se résoudre dans l’isolement, le silence et le refoulement.

« A chaque fois qu’une perte importante se présente dans le parcours de notre vie , celle-ci s’en trouve désorganisée et nous souffrons. Les blessures du cœur exigent pour guérir, des soins, des attentions, du temps, de l’énergie, des connaissances et du support » Viviane Archambault Le deuil au fil des saisons

Les spécialistes du deuil, et parmi eux, Elizabeth Kubler Ross, Christophe Fauré, Michel Hanus, Jean Monbourquette, expriment tous la nécessité d’accomplir un « travail de deuil » qui demande certes des temps de solitude mais aussi des temps d’expression, d’échanges et de soutien.

Le travail de deuil n’est pas un travail d’oubli mais un travail de mémoire.

Nos ateliers sur le deuil s’inscrivent dans cette démarche. Ils associent la pratique du Carnet de deuil©, méthode créée par la psychologue Nathalie Hanot, et celles d’exercices corporels très doux liés à la respiration et méditation.

Le Carnet de deuil© est un journal créatif et intime qui facilite l’exploration et l’expression des émotions en lien avec les différentes étapes du deuil. Les exercices proposés, écriture, dessins, collages, permettent d’accueillir, d’exprimer et de transformer les émotions liées à la perte.

Les exercices corporels reliés à la respiration et méditation offrent, quant à eux, des moments de détente, ressourcement et régénération.

Le tout s’articule dans le but de donner naturellement une place à la mort dans la vie et une place à la vie dans la mort, et ainsi de retrouver, pas après pas, l’apaisement en soi.

” On croit que tout est fini …mais alors il y a un rouge-gorge qui se met à chanter. » Paul Claudel